Du multijoueur : Child of Light

Child of Light est un jeu de rôle sorti fin avril 2014 sur toutes les plateformes actuelles. Le titre se déroule en 1895 et nous met dans la peau d’Aurora, fille d’un duc d’Autriche, qui tombe inconsciente après avoir contracté une maladie. Elle s’éveille alors dans le monde de Lémuria où la lune, le soleil et les étoiles ont été volés par la Reine Noire. La fillette découvre vite qu’elle ne pourra retrouver son père qu’après avoir rassemblé ces 3 éléments.

Pour l’aider dans son entreprise, Aurora sera accompagnée de plusieurs alliés. Parmi eux, Igniculus, une luciole un peu boudeuse complexée par sa taille. C’est ce petit personnage qu’incarnera le second joueur dans le cadre d’une partie en multijoueur. 

child of light cooperation

Si ce mode coopératif rappelle Rayman : Legends, où l’un des joueurs prenait le contrôle du moustique Murphy, la comparaison s’arrête là.  Dans ce précédent titre, Murphy avait une réelle utilité : faire tourner des plateformes, ouvrir un chemin, attaquer des ennemis… Dans Child of Light, les interventions d’Igniculus restent très anecdotiques.
La luciole agit principalement dans les combats : elle peut ralentir les ennemis en les éblouissant et redonner quelques points de vie et de magie à Aurora et ses alliés en récoltant des vœux (représentés par des plantes lumineuses,  à gauche et à droite sur l’image ci-dessous).

child of life cooperation

Igniculus permet également de résoudre quelques énigmes au cours de l’aventure, mais celles-ci sont assez rares. En d’autres termes, le second joueur va rapidement s’ennuyer.

On s’aperçoit rapidement qu’il n’y a guère besoin d’un coéquipier pour jouer la luciole. Le mode solo permet de gérer Aurora et Igniculus très simplement,  puisque les actions de la petite boule bleue se résument à se déplacer et à projeter de la lumière. Il aurait sans doute été plus pertinent de permettre au deuxième joueur d’incarner un allié humain.

En conclusion, Child of Light est un très bon titre. La direction artistique est superbe, l’ambiance onirique très réussie et l’histoire très poétique. Néanmoins, c’est une expérience qu’il vaudra mieux vivre seul. Le mode coopératif est bien trop frustrant.

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