Ghost Recon Wildlands ou Foine et la vie sauvage
Le weekend du 3 au 4 février 2016 s’est tenue la beta fermée de Ghost Recon Wildlands. Foine, toujours dans les bons coups, a pu tester ça pour une session de quelques heures.
Si vous ne le savez pas déjà, Ghost Recon Wildlands (GRW) est un nouveau jeu Ubisoft qui vous met dans la peau d’un Ghost, soldat d’élite ayant pour mission de faire tomber le cartel de Santa Blanca. Mais vous ne serez pas seul pour ça. Vous serez accompagné, au choix, de trois compagnons contrôlés par l’IA, ou de trois joueurs bel et bien humains.
Évidemment, nous ne vous parlerons que de cet aspect multijoueur, et ce pour deux raisons. La première étant que c’est la raison d’être de ce blog, la seconde étant que, que ce soit en solo ou en multi, le jeu reste identique en terme de contenu. Même carte, mêmes missions, même tout.
Le titre est un jeu de tir à la troisième personne en monde ouvert. Dès le début, vous êtes parachuté en plein milieu de la carte puis… C’est tout. GRW incarne la définition du jeu bac à sable. Pas de zone à déverrouiller (comme dans les autres « mondes ouverts » d’Ubisoft). Pas d’antenne de communication à activer, par de bâtiment à escalader… Tout est là et à dispo. Les points d’intérêt sont nombreux et vous n’aurez pas à chercher longtemps une mission, qu’elle fasse partie de la trame du jeu ou non.
Vous êtes aussi libre dans la manière d’effectuer ces missions. Rien n’est imposé, si ce n’est quelques évidences comme l’interdiction de tuer la personne que vous devez interroger ou faire exploser l’avion que vous devez voler. Les techniques d’approche sont également libres. Vous préférez faire une reconnaissance des lieux avec vos jumelles et votre drone (une magnifique idée, ce drone) pour ensuite vous faufiler entre les rondes des gardes ? C’est possible. Vous préférez tuer tout le monde discrètement au sniper ? C’est possible aussi. Vous avez envie de faire s’écraser votre avion sur votre cible alors que vous atterrissez en parachute quelques centaines de mètres plus loin ? Rien ne vous en empêche.
Mais le mieux, c’est que vous pouvez faire tout ça en même temps. Car la meilleure des tactiques reste celle que l’on exécute en groupe. Vous pourrez donc profiter de la diversion faite par votre ami sniper et votre ami kamikaze pour aller interroger votre cible. Et c’est là que GRW excelle. Échafauder des plans, partir en reconnaissance, protéger vos compagnons… Tout ça est exaltant. D’autant plus que, la majorité du temps, tout partira en sucette et les beaux plans deviendront vite caducs lorsque que votre sniper aura raté sa cible et que votre kamikaze aura atterri en plein milieu d’un camp, cerné par les ennemis. C’est dans ces moments-là que Ghost Recon Wildlands atteint son apothéose. Quand, lors d’une mission, tout est allé de travers mais que, par miracle, vous vous en êtes sorti et que l’un d’entre vous lâche un « j’aime quand un plan se déroule sans accroc ». Dans ces moments-là, vous savez que GRW ne pourra pas être un mauvais jeu.
Néanmoins le jeu n’est pas parfait. On peut craindre une certaine répétitivité des missions, même si le multijoueur pourrait compenser cet effet. Chaque mission pourra être retentée avec une autre approche… puis un autre dérapage. Ensuite, la conduite de véhicules, quels qu’ils soient, est affreuse. Les voitures virent de manière surréaliste, les motos accrochent plus au sol qu’un cheval de Skyrim, il est impossible d’avancer vite en hélico sans se précipiter vers le sol et atterrir avec un avion relève plus de la prière que du talent. Ce qui est assez gênant car certaines missions demandent de piloter ces engins.
Pour finir, nous devons noter deux points qui, même s’il n’ont aucun rapport avec le gameplay multijoueur, méritent d’être notés. D’abord, le jeu est très beau. Les panoramas sont magnifiques et certains effets de chaleur – le moteur d’un avion qui démarre ou le canon de l’arme en iron sight – sont sublimes. On n’avait pas été impressionnés graphiquement par un jeu depuis longtemps, le compteur est maintenant remis à zéro. D’autre part, le rendu des armes et des coups de feu est excellent. On peut voir sa balle de fusil de sniper tomber avec la distance, l’impact des tirs est forte, les sons sont d’excellente facture… Ce qui, bien évidemment rend les fusillades nerveuses et vous transporte dans une ambiance de guérilla palpable.
A-t-on été convaincus par Ghost Recon Wildlands ? Oui et non. Le jeu promet énormément de fun à plusieurs et surtout entre amis, malgré la conduite de véhicules qui ressemble plus à un gag qu’autre chose. En revanche, si vous êtes seul et que la compagnie sonore d’autres individus vous exècre, passez votre chemin.
Très bon article! Vivement la beta ouverte, qu’on y retourne! \o/
Tellement !
Il ne faudrait pas grand chose pour me faire craquer ! 😀