Tikal : faites parler l’archéologue qui est en vous !
Tikal est un jeu de plateau prenant place sur le site archéologique de Tikal, dans le nord du Guatemala. 2 à 4 joueurs s’affrontent avec leur équipe d’explorateurs pour obtenir les plus beaux trésors et découvrir les plus grands temples.
Au départ, les joueurs font face à une vaste jungle. Le plateau se compose de grosses tuiles hexagonales représentant un enchevêtrement de verdure. Mais, au fur et à mesure de la partie, chaque joueur posera des tuiles pour faire apparaître les secrets de Tikal.
Chacun commence la partie avec une équipe composée d’un chef d’expédition, de 18 membres d’expédition et de 2 camps. Au début de son tour, un joueur dispose de 10 points d’action, qu’il peut utiliser de différentes façons :
- Mettre en jeu des archéologues,
- Déplacer ses archéologues déjà en jeu,
- Dégager un temple pour augmenter sa valeur,
- Déterrer des trésors,
- Échanger des trésors,
- Construire un camp,
- Placer des archéologues pour protéger un temple.
Ces actions demandent plus ou moins de points d’action, récapitulés sur une fiche remise à chaque joueur en début de partie.
Chaque fois qu’une des 3 tuiles volcan est retournée, on effectue un calcul des points. Un joueur dont les pions sont majoritaires sur une case temple remporte le nombre de points indiqués sur le monument. Plus le temple est dégagé, plus il rapporte de points. Les trésors acquis en font gagner également.
La partie se termine lorsque la dernière tuile a été retournée.
Nombre de joueurs : 2 à 4
Durée d’une partie : 90 minutes
Prix : 40 euros
Âge : 12+
L’avis de Eliwenn
Tikal est sans aucun doute ma plus grosse déception en matière de jeu de plateau. Peut-être est-ce parce que j’attendais beaucoup de lui, tant les critiques étaient dithyrambiques ? Reste que le titre m’a laissée totalement froide. Chaque tour se résume à faire du calcul mental : « alors si je fais ça, il me reste 7 PA, puis si je fais ça il m’en reste 5, puis ça, il m’en reste 3… Ah mais si je faisais ça, plutôt ? Bon alors, je reviens à 5 PA, non, 6, attends, j’en suis où ? ». Peut-être est-ce parce que je suis plutôt littéraire, mais ce système ne m’a pas amusée du tout. Au contraire, j’ai trouvé le jeu assez laborieux.
Le thème de l’exploration d’un site archéologique célèbre, pourtant attrayant, ne m’a pas convaincue. A aucun moment, je ne suis vraiment rentrée dans l’ambiance.
En résumé, je pense que Tikal plaira aux aficionados du calcul qui aiment se triturer les méninges pendant plusieurs minutes à chaque tour. En ce qui me concerne, je préfère retourner chercher des trésors dans Expédition Altiplano.
L’avis de Foine
Que dire à propos de Tikal ?
Dans le principe, le jeu a tout pour plaire. Un environnement exotique, un plateau « surprise » qui rend chaque partie différente… Le système de jeu tient toutes ses promesses mais, malheureusement, il manque un peu de « naturel ». En effet, on imagine mal des explorateurs choisir quelle sera leur cible en fonction de l’équipe adverse.
Pourtant c’est bien ce qu’impose le jeu. Vous allez devoir faire marcher la machine à méninges pour arriver à battre votre adversaire. Ce n’est évidemment pas un point véritablement « négatif », car il est toujours agréable de tenir un jeu qui met à l’épreuve votre tête. Néanmoins, l’ambiance a du mal à s’imposer. On peine à se prendre pour Amerigo Vespucci et c’est bien dommage.
Tikal est donc un bon jeu, mais il n’arrivera pas à vous transporter autant que peut le faire un Horreur à Arkham (dans un tout autre genre).
No Comment